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Publié le 24/12/2024 - 10h39

rouchy.fabienne@orange.fr

  • [Guider] : Définir un socle commun « d'actions sans regret » * à mener dans tous les territoires et publier un guide pour expliquer ce qu’est la mal-adaptation avec des exemples concrets pour l’éviter. (* Action sans regret : actions qui présentent des bénéfices quand bien même l'impact du changement climatique est inférieur à celui envisagé. Par exemple, valoriser les zones de fraîcheur urbaine pour anticiper une hausse des températures à l'avenir présente par exemple de nombreux atouts : création de lieux publics, amélioration de la qualité de vie, économies d'énergie, etc.)

  • [Financer] : Intégrer la dimension de l’adaptation dans les financements de l’Etat accordés aux collectivités.

L'objectif est ici de rendre nos territoires, infrastructures et services plus robustes face aux changements climatiques. On parle de protéger l'eau, d'aider les collectivités à s'adapter, et de moderniser les écoles, crèches, transports et systèmes énergétiques. Pour la CGT, il est essentiel de s'assurer que ces mesures protègent les travailleuses et les travailleurs, n'entraînent pas de perte d'emploi et améliorent leurs conditions de travail. La priorité doit être donnée à la formation, à la sécurité et à des emplois stables et de qualité pour que ces adaptations profitent à tous. La revendication de la CGT d’un retour des comités d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT), avec l’ajout d’une compétence environnementale (CHSCTE) est plus que jamais d’actualité. Les travailleurs doivent aussi pouvoir proposer des orientations alternatives aux stratégies de leur entreprises, en tenant compte de la raréfaction des ressources naturelles et de la résilience de l’outil de production.