Partager la page

Publié le 29/10/2024 - 11h31

Syl

  • [Surveiller] : Surveiller les prélèvements d’eau pour assurer l’équilibre entre besoins et ressources disponibles, en respectant la bonne fonctionnalité des écosystèmes aquatiques.

  • [Accompagner les usagers] : Accompagner tous les usagers (entreprises, particuliers, agriculteurs, collectivités) dans la réduction de leur consommation en eau, par exemple avec la construction ou la rénovation de bâtiments pour qu’ils utilisent moins d’eau potable à la fois grâce à des équipements (mitigeurs…) et grâce à la réutilisation des eaux impropres à la consommation humaine pour les usages, ou encore en accompagnant les filières économiques dans la réalisation de leurs plans de sobriété hydrique, ou en développant des systèmes d’irrigation moins consommateurs d’eau pour l’agriculture.

L’objectif est de préparer les territoires à faire face à la baisse des précipitations en adoptant une gestion raisonnée et équitable des ressources en eau. Face à la raréfaction de cette ressource, plusieurs questions se posent quant aux priorités et à l’utilisation des fonds publics : est-il pertinent d’investir dans des projets tels que les mégabassines, qui profitent principalement à une minorité d’utilisateurs ? Est-il judicieux de subventionner l’installation de canons à neige pour les stations de ski ou de continuer à encourager la culture de plantes fortement consommatrices d’eau, comme le maïs ? Doit-on encore développer des industries qui nécessitent d’énormes quantités d’eau, ou encore permettre l’arrosage de terrains de golf ou de stades de football, même en période de forte chaleur ? L’eau, en tant que ressource vitale, est sous forte pression. Il est donc crucial de la répartir en priorité pour des besoins essentiels, tels que l’accès à l’eau potable. Vient ensuite l’agriculture, qui doit être soutenue tout en veillant à une distribution juste et mesurée. Pour limiter les usages excessifs, il serait pertinent d’instaurer un barème progressif de consommation d’eau. Au-delà d’un certain seuil de mètres cubes consommés, les tarifs augmenteraient, incitant ainsi à une gestion plus responsable et solidaire de l’eau.