Que les pouvoirs ploitiques soient courageux

Dans la lutte contre le changement climatique, de nombreux citoyens se mobilisent. Pour atténuer les effets de ce phénomène, il est impératif de réduire notre consommation et notre impact environnemental. Mais comment y parvenir lorsque la vente de vêtements issus de la fast fashion est toujours autorisée ? Comment réduire notre empreinte écologique alors que l’on continue d’étendre les aéroports ? Comment espérer des progrès quand la majeure partie de la production est délocalisée à l’autre bout du monde, et que nous signons des accords avec des pays qui ne partagent pas les mêmes engagements ? Comment justifier un objectif de sortie du plastique pour 2040, alors que des solutions pourraient être mises en place bien avant ? Nous pouvons sensibiliser les citoyens et éduquer les jeunes en passant par l’école, à condition de lui en donner les moyens. Mais, avant tout, il faut un véritable courage politique : proposer des réformes ambitieuses, assurer un accompagnement adapté, et placer la justice sociale au cœur de cette transition. Si nous continuons à faire des demi-mesures ou à distribuer des subventions pour apaiser des lobbies qui, souvent depuis d’autres pays, contribuent à la destruction de l’environnement, il sera vain de tenter de protéger les populations lorsque la température augmentera de +4 °C. Le mal, alors, sera déjà fait.